Le FIC, 4ème Forum international sur la cybercriminalité, se tiendra à Lille, du 31 mars au 1er avril prochain. Réunion d’experts se déroulant sous l’aile protectrice de la Gendarmerie, durant les deux premières années, cette manifestation est devenue, depuis 2009, un véritable forum international s’adressant non seulement aux « gens du sérail » mais également aux entrepreneurs, aux responsables de systèmes d’information, aux élus locaux…
Cette année 23 pays sont partenaires de l’événement. Une forte majorité d’Européens, certes, mais également des représentants d’ Afrique du Sud, d’Algérie, de Bulgarie, du Canada, de Chine, du Japon, de Russie ou des USA. En outre le FIC 2010 accueillera un colloque organisé par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour conduire avec un panel d’experts, une réflexion sur les moyens de sécuriser l’espace numérique. Le programme détaillé montre également une nette « montée en puissance » des tables rondes/ateliers qui s’y dérouleront. De la « haine et intolérance sur le Net » au droit à l’oubli, de la lutte antivirale au blanchiment d’argent sale et à l’encadrement du jeu en ligne, il y aura là sujets à confrontations. L’équipe de CNIS couvrira au jour le jour les différents évènements de cette grand-messe de la cybersécurité Française.
Veeam propose des outils sur environnement Vmware. Créée en 2006 à l’initiative de deux russes, la société implante son siège social aux USA. Ainsi le développement et le management sont situés en Russie alors que les départements vente et marketing sont américains. Le premier outil qui fut développé par la start up a été fast SCP, un programme gratuit permettant le management de fichiers virtuels. Près de deux et demi plus tard, mi 2008, ils ne sont pas moins de 60 000 ingénieurs ou techniciens à utiliser cet utilitaire gratuit. C’est à ce moment que Veeam se lance réellement dans un le développement de produits commerciaux. Aujourd’hui la société compte près de 150 employés dont la moitié sont des ingénieurs et des développeurs.
Dès le démarrage de l’activité commerciale, des commerciaux sont embauchés en Europe. Basé sur un business model de vente indirecte aux travers de grossistes et de revendeurs, les ventes décollent rapidement et dès fin 2008, Veeam s’étend sur toute l’Europe en couvrant à la fois le Nord, le Centre et l’Europe du sud. Cette dernière supervisée depuis la France sous la férule de Daniel Fried.
Les deux produits phares restent le management des infrastructures virtuelles mais également le PRA, Plan de Reprise d’Activité grâce au Back up possible des infrastructures virtuelles. Le tout en s’appuyant sur des infrastructures Vmware. Autre point fort selon Daniel Fried, « Nos produits sont optimisés car ils utilisent les APIs standards Vmware ce qui évite de prendre des ressources matérielles supplémentaires et de trop utiliser également de la bande passante. Et le tout pour ESX, ESXi et ESXi for free. »
Côté management, Veeam s’intègre aux plates formes usuelles d’administration comme HP openview devenu Operations Manager ou System Center Operation Manager de Microsoft et leurs remontent des informations (via Nworks puis Reporter) en sus du management et du monitoring. Petit avantage toujours selon Daniel Fried « Hormis le fait que l’historique répercute les différentiels entre deux snapshots, cela permet de suivre ce qui se passe lorsque l’on a une prolifération de machines virtuelles. Et les services informatiques qui facturent voire les outsourcers, les spécialistes du Hosting ou les intégrateurs ne sont pas en reste de renseignements utiles pour facturer. » Reste Configurator, une solution pour configurer une machine virtuelle à la volée au travers d’une image de configuration qui fait le travail automatiquement sur la liste de machines donnée. Des profils types sont même proposés et en cas de modification par un utilisateur, des alertes sont envoyées.
Enfin Veeam mise également sur un ancien marché mais en pleine démocratisation le PRA pour Plan de Reprise D’activité. C’est au travers de la virtualisation et notamment des machines virtuelles que le PRA de type asynchrone est né.