Jusqu’à présent, le seul mandat Interpol lancé à ce jour contre Julian Assange (et qui a justifié son arrestation) concerne une affaire de mœurs. Ni le Homeland, ni la Maison Blanche, ni les « Foreign Affairs », les trois principales victimes, n’ont pour l’instant tenté quoi que ce soit d’officiel contre lui. Ce qui n’a pas empêché, pour des motifs divers, ses successifs fournisseurs d’accès dont Amazon « cloud» EC2, l’un de ses registrars, ses intermédiaires financiers (Visa, MasterCard et Paypal) et l’une de ses banques (Postfinance) de cesser toute prestation de service à son égard. Cette forme de justice privée serait rendue, expliquent les différentes entités, en raison de renseignements erronés (c’est le cas de Postfinance), d’atteinte à l’image de marque, de risques collatéraux indésirables (ainsi les attaques en déni de service essuyées par Amazon), ou tout simplement parce que l’entreprise estimait ex-abrupto que les activités de Wikileaks étaient illégales. Ces réactions ont, pour la plupart, provoqué la ire de certains supporters d’Assange, colère généralement traduite par de multiples attaques en déni de service visant précisément ces fournisseurs « anti-Wikileaks ». Le flou entretenu par les autorités et la justice américaines semble n’être, pour bon nombre d’observateurs, qu’une manière détournée de laisser pourrir la situation en entraînant Wikileaks dans une guerre d’usure.
Plus qu’un simple « bug fixing », le premier service pack destiné à System Center Virtual Machine Manager 2008 R2 (SP1 donc) devrait offrir aux administrateurs de serveurs Hyper-V R2 l’accès aux nouvelles fonctions de cet hyperviseur. Et notamment tout ce qui touche à la gestion dynamique de la mémoire allouée à chaque VM… une caractéristique qui n’existait pas sous Hyper-V première édition contrairement à son concurrent VMware. Le mécanisme d’assignation dynamique, expliquait-on aux utilisateurs d’Hyper-V « première génération », aurait soi-disant consommé trop de ressources pour être véritablement utile.
Autre nouveauté de cette « version silencieuse » de SCVMM, RemoteFX. Il s’agit d’une sorte de « Remote Desktop » (RDP) gonflé aux stéroïdes et capable d’acheminer vers un client « fin » toutes les fonctions graphiques d’une station de travail évoluée… à commencer par les appliquettes Silverlight et le bureau Aero. Le pilote RemoteFX destiné à la partie cliente sera intégré aux prochains service-packs de Windows 7 et de 2008 R2.
La technologie RemoteFX est le fruit du mariage Microsoft/Calista qui avait été célébré en janvier 2008. En mars dernier, un accord de collaboration technique avait été signé entre Citrix et Microsoft pour que RemoteFX soit également intégré à XenDesktop et surtout à HDX, une autre panoplie technique servant à améliorer la gestion graphique des « virtual desktops ». Les nostalgiques se souviendront peut-être que Citrix avait, peu de temps après la sortie de MetaFrame, commencé le développement d’un « Citrix Video Server » qui n’avait pas dépassé le stade de la pré-version. Trop cher, trop gourmand en ressources réseau (80 % du parc fonctionnait encore en 10BaseT) et surtout trop tôt. Les applications de streaming vidéo et de bureaux 3D n’étaient pas encore à la mode.
IE9 intègrera un « anti mouchard » nous promet l’équipe de développement du prochain navigateur. Cet outil d’anti-tracking repose sur une gestion « opt-in » de listes de sites autorisés ou à bannir