Aucun détail technique n’est pour l’heure communiqué au public (seuls les « clients gouvernementaux » ont droit à ce genre d’information), mais la démonstration vidéo diffusée par Vupen ne laisse planer aucun doute : les chercheurs français de l’équipe Bekrar sont parvenus à contourner à la fois ASLR, DEP et la sandbox. Le hack permet d’exécuter, sans que l’usager puisse remarquer quoi que ce soit, n’importe quel exécutable à distance en tirant parti d’une faille jusqu’alors inconnue du navigateur de Google. Bel exploit –aux deux sens du terme- pour l’équipe Montpelliéraine.
Une seule faille critique cette fois-ci, la ms11-035 : une vulnérabilité affectant Wins sur les serveurs 2003, 2008 et 2008 R2 tous SP installés. La faille est exploitable et peut conduire à un accès distant… c’est hélas souvent le cas pour ce qui concerne les défauts découverts dans un composant réseau.
Les deux autres vulnérabilités sont moindres explique le bulletin du MSRC, puisqu’elles concernent deux pailles découvertes dans PowerPoint. Mois impair, mai offre aux responsables de déploiement un peu de répit après l’avalanche de 64 rustines d’avril dernier.