Depuis le début de la semaine passée, le phénomène allant crescendo, la rédaction de Cnis reçoit force courriels d’avertissement émanant de la société UPS. Un probable colis en instance de réception, ou quelque achat effectué à notre insu… Ledit courriel est, on s’en doute, accompagné d’une pièce attachée généralement au format Zip, pièce dont le niveau de contagion infectieuse rivalise avec les meilleurs prions informatiques du moment, le tout trônant au-dessus d’un message lapidaire rédigé dans la langue de Jerome K. Jerome. Ce qui n’incite donc pas franchement les ressortissants Français à consulter ladite pièce.
Le volume de cette attaque, estiment les statisticiens de Comtouch, a été multiplié par 5,5 durant cette dernière semaine, comparé au flot moyen des pourriels divers utilisant le nom UPS. Sur les serveurs de la rédaction, les logs d’Exchange affirment que ce volume est plus que largement dépassé, frisant 10 fois le niveau de « bruit du faux colis UPS ». A surveiller prudemment, l’ouverture des pièces attachées « de provenance connue » (si si, UPS est un transporteur connu) étant une pratique courante chez les administrés.