Il n’est pas sorti de l’œuf que l’on prévoit déjà un moyen de l’assassiner avant même son démarrage. Il, c’est naturellement Windows 8, par le biais précisément de UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) l’un de ses mécanismes d’extension Bios que l’on disait aussi sécurisé que les couloirs de Fort Knox. Il serait donc possible, expliquent les techniciens d’IT Sec, entreprise transalpine des environs de Pérouse, de concevoir un malware s’exécutant durant le boot, capable de désactiver au passage les mécanismes de vérification de signature des pilotes ainsi que la fameuse « kernel patch protection » dont la création avait fait hurler d’indignation bon nombre d’éditeurs de logiciels antivirus. L’esprit de Rakshasa n’est pas mort.