Parfois, la lecture des quotidiens donne lieu à d’étranges télescopages. Dans les colonnes de 20 minutes, notre consœur Anabelle Laurent titre Facebook dit avoir «appris» du faux bug du 24 septembre . Et revient sur les modifications des droits d’accès plus ou moins malheureuses que les administrateurs du réseau social avaient cru devoir prendre. «Nous avons pris conscience que l’usager ne pense pas tout à fait comme nous et ne nous comprend pas toujours » dit en substance le directeur des affaires publiques de Facebook en Europe. Et de promettre de s’amender à l’avenir.
Et comme en répond à ce chant des sirènes, nos petits copains de Network World et du HNS titrent respectivement « Facebook to revoke users’ right to vote on policy changes » et « Facebook wants to eliminate user voting on privacy changes ». Cette fois, le vice president of communications, public policy, and marketing déclare peu ou prou « nous avons bien aimé écouter vos avis jusqu’à présent, mais franchement, le mécanisme de consultation que nous avons mis en place devenait ingérable en terme de volume et n’apportait que peu de qualité quant au contenu des commentaires ». En d’autres mots, « merci, on vous promet de penser à vous lorsque nous changerons nos politiques concernant l’usage du réseau et la préservation des données privées.» Et d’annoncer l’intention de mettre fin au système consultation par vote auprès des membres de la communauté Facebook. Une réponse à la « Français, je vous ai compris », une réponse à la « cause toujours, tu m’intéresses ».