17 ans à peine et un « procès du siècle » pour un gamin Australien coupable d’avoir été séduit par la dialectique simpliste et vengeresse des Anonymous. 17 ans à peine et 25 ans maximum de peine d’emprisonnement encourue nous apprend le Reg. Ce Rebel without a cause des temps modernes n’a pourtant que très peu de choses à voir avec les actions conduites ces jours-ci par une toute autre race d’Anonymous combattant sous la bannière Palestinienne. L’affaire remonte aux environs de novembre dernier, avec le lancement d’une opération OpIsrael qui débute avec la divulgation d’un fichier nominatif de 35 000 « responsables Iraéliens » et continue avec une guerre des communiqués. Les éclairages divergent selon les camps, francs succès selon les uns, flop total selon Guyzmodo ou l’Independant.
La vérité se situe probablement entre ces deux extrêmes, Hacker’s news comptant les points et publiant notamment une liste des sites Israéliens tagués ou tombés sous les coups d’une attaque en déni de service. L’éclatement du mouvement Anonymous en une myriade e groupuscules radicaux signe peut-être le déclin du mouvement. Il annonce en revanche avec bien plus de certitude l’intensification des combats des activistes politiques sur le front de la cyber-guérilla.