octobre 4th, 2013

Doctrackr, une startup américaine « made in France »

Posté on 04 Oct 2013 at 3:09

Monaco, le 4 octobre : Clément Chazalot CEO et co-fondateur de DocTrackr, Lauréat du prix de l’Innovation des Assises 2013, est l’archétype de ce que détestent les capitaux-risqueurs Français : un homme qui possède une bonne idée, une équipe soudée et fonctionnelle, des chances de succès certaines sur un marché de toute évidence demandeur. C’est donc en toute logique que cet ex-Gemalto (accompagné d’Alex Negrea, également ex-Gemalto) ont dû se retourner vers des VC nord-américains (Polaris et Atlas Venture, qui apportent près de 1,3 M$ dans la corbeille) et intègrent le giron de TechStars, accélérateur de startup Bostonien. L’équipe compte près de 14 personnes aujourd’hui, après un peu plus d’un an d’existence

Doctrackr est un outil de gestion de DRM associé aux fichiers Microsoft Office (dans le cadre de Sharepoint) ou Adobe : une fois le document marqué et chiffré avec l’outil, il ne peut être lu que par un poste client lui-même équipé de Doctrackr et doté du lecteur de fichier adéquat. Dans le cas contraire, le contenu du document est remplacé par un texte d’avertissement précisant que ce fichier est protégé. Si le destinataire est autorisé, le document renvoie automatiquement à son émetteur un certain nombre d’informations, telles que la date de lecture, l’impression du contenu, voir les éventuelles tentatives d’ouverture non autorisées… par ces mêmes canaux, il est également envisageable de détruire le document, que l’on ait détecté une fuite d’information ou que l’on souhaite éliminer toute trace d’une version trop ancienne pour être encore fiable.

L’aiguillage de tout ce « feedback » peut prendre plusieurs chemins. Soit par le truchement d’un service assuré par l’entreprise Doctrackr, soit via un serveur interne (cas le plus courant pour les partages de documents sensibles dans le cadre d’un intranet). Un jeu d’API est proposé aux usagers qui souhaiteraient intégrer Doctrackr à une application métier ou un développement particulier. Le type de commercialisation n’est pas sans rappeler les méthodes de marketing viral utilisée par les prestataires de services Cloud : une utilisation gratuite à destination des particuliers, limitée en volume, puis des tarifs dégressifs dès que la barrière des 10 documents est dépassée (le premier palier se situant aux environs de 15 $ par utilisateur et par mois).

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