Le magazine NPR titre « Les patrons des services de renseignement souhaitent anticiper les fuites sur les flicages ». Pour Keith Alexander, le patron de la NSA, communiquer un peu plus en amont permettrait de désamorcer des bombes médiatiques telles que celles lancées par Edward Snowden. Lequel Snowden serait parti avec près de 200 000 documents, dont la grande majorité aurait dû être déjà rendue publique afin de couper l’herbe sous les pieds du « whistleblower ». Un article bourré de bons sentiments qui s’achève sur une phrase précisant qu’avant toute publication, la NSA devrait considérer quels secrets pourraient être divulgués sans porter atteinte à la sécurité nationale. Or, le propre d’un service d’espionnage n’est-il pas de considérer que tout relève de la sécurité nationale ?