Benjamen Roos du Lexsi vient de rédiger un article très clair et structuré sur les mesures légales et préventives pouvant minimiser les risques de fuite d’information lors du départ, volontaire ou non, d’un collaborateur.
C’est à lire sur le blog du Lexsi.
La crainte de l’employé véreux est un grand classique de la littérature paranoïde anglo-saxonne. L’étude citée par Roos (du Ponemon Institute) explique qu’en France, 6 employés sur 10 partent avec des données d’entreprise. Avec une telle logique, il y aurait peu de chance de retrouver le moindre octet intact sur les disques durs de La Redoute ou Good Year. L’article du Lexsi précise que les fuites de données véritablement dictées par une volonté de fraude ne comptent que pour 28%. Soit moins de 2 cas sur 10 départs. Encore faut-il, sur ces deux cas, déterminer ce qui relève de la fraude réelle et ce qui procède de l’habitude coutumière. Un fichier client par exemple, pour un responsable commercial, est à la fois une donnée d’entreprise et le fruit de relations humaines personnelles… Ce flou artistique rend encore bien plus nécessaire l’établissement de règles claires inscrites dans le contrat de travail.