Dans une interview accordée à la chaîne Allemande ARD, Edward Snowden affirme ne plus avoir la moindre révélation en réserve, toutes ses archives étant désormais entre les mains des journalistes choisis pour les diffuser.
Au cours de cette entrevue ( verbatim de l’interview ), l’ex contractuel de la NSA a également confirmé les liens de collaboration étroits entre le BRD (services secrets Allemands) et la NSA. Lorsque Snowden était encore réfugié sur le sol Chinois, bien des intellectuels Européens s’étaient demandés s’il ne serait pas nécessaire de lui offrir l’asile politique. Personne n’avait alors idée à l’époque du niveau de compromission des services de renseignement Britanniques, Français ou Allemands avec les espions des USA. Le choix de la Russie « terre d’asile » s’est imposé par défaut.
Snowden a également insisté sur le fait que les principales entreprises industrielles d’Outre Rhin faisaient l’objet de campagnes d’espionnage systématiques. Et de citer notamment Siemens (entreprise techniquement impliquée dans l’exploitation de Stuxnet) et Mercedes. Outre ces affirmations qui n’étonneront plus personne, Snowden avance une explication à l’emballement de la NSA : la possibilité technique d’une action, aussi rocambolesque soit-elle, entraîne ipso facto sa réalisation. L’espionnage de la Chancelière Merkel en serait un exemple.