Depuis les premières publications des fichiers Snowden, la presse infosec ne bruisse plus que d’histoires de barbouzes. Le cyber-espion et son Kali-Linux dopé aux chevaux de Troie sous stéroïdes remplace les gros bras des services Action, les crochets du droit et les James-Bond-Girl alanguies. L’efficacité y gagne ce que le romantisme y perd.
Mais parfois, entre deux cyber-spys, l’on trouve une véritable taupe qui travaille à l’ancienne et qui vient « sous-mariner » des entreprises situées dans des pays étrangers. Etrangers à la nationalité de l’homme de l’ombre, l’on s’en doute. C’est du moins ce qu’affirment nos confrères de The Intercept, dans un nouvel article détaillant Sentry, le programme d’espionnage offensif. L’agent sous couverture s’inscrit dans le cadre du programme Sentry Eagle et l’un de ses sous-programmes Sentry Osprey. Sa mission ? Infiltrer des « entités commerciales », participer aux meetings, effectuer des opérations spécifiques, collecter des renseignements sur des technologies bien précises, établir des canaux de transmission discrets, surveiller l’activité des communications numériques (Sigint).
La crainte du stagiaire Chinois se double désormais du doute du Directeur d’Agence surdiplômé par Stanford mais émargeant chez NSA.