Encore une révélation Wikileaks signée Julian Assange, Sarah Harrison et Kristinn Hrafnsson qui devrait certainement aboutir sur une absence de réaction « faute de preuves tangibles » : le haut exécutif d’Outre Rhin était écouté depuis des décennies, et les conversations de Schroeder faisaient également l’objet d’enregistrements avant même que l’on parle des « bugs » installés sur les lignes de « Mutti ». Encore un feu de paille qui rapidement sera oublié, tout comme ont été oblitérées les révélations sur les écoutes présidentielles en France, la surveillance des conversations d’Angela Merkel ou les décennies de barbouzerie du réseau Echelon à l’encontre des entreprises tant Françaises qu’Allemandes. C’est le prix de cette nouvelle entente cordiale qui lie les « yeux » étendus de la NSA : un même réseau, mais des informations qui s’écoulent plus dans un sens que dans l’autre, et sans contrôle réel de la part des partenaires de ce qui est espionné réellement.
Hasard du calendrier, Ash Carter, l’actuel Secrétaire (Ministre) de la Défense des USA renouvelait ces jours-ci son appel à la coopération auprès des grands groupes (Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, Tesla…) afin de « renouveler et renforcer les liens de confiance établis entre le Pentagone et la Silicon Valley » rapportent nos confrères de Network World.