Enterrement discret des cartes de développement et d’intégration Galileo, Edison et Joule signées Intel. Cette tentative destinée à promouvoir l’intégration des plateforme I86 sur le marché des Raspberry, Beagleboard et autres Odroid aura fait long feu : aucune analyse de marché préalable, pas de sortie vidéo HDMI (hormis sur la Joule, vendue près de 350 USD), documentation famélique pour ne pas dire absente, univers d’accessoires confiés à des tierces parties telles qu’Itead, montrant le peu d’implication de l’entreprise dans ce genre d’aventure, tarifs prohibitifs, communauté faiblement encouragée, promotion quasi virtuelle… mais que diable allait faire Intel dans cette galère ?
La présence d’une plateforme Intel dans le domaine de l’informatique embarquée Grand Public prend du sens, particulièrement dans les domaines trustés par le monde Windows et ignorés par l’univers Linux. Celui des radios logicielles, par exemple. Ou d’automates liés à des API spécifiquement Microsoftiennes. Ou encore cherchant à coller aux versions « micro » des noyaux Linux les plus courants. En outre, nombreux sont les champs d’application en quête d’une version allégée du socle matériel et noyau et n’utilisant qu’une, voire deux applications spécifiques, comme c’est souvent le cas en informatique mobile, embarquée ou IoT.
A l’heure actuelle, il reste une branche IoT/embarqué d’Asus baptisée « UP Board » qui persiste à produire des SoC Intel à base de processeur Atom ou Pentium quad core.
Microsoft pourrait supprimer SMBv1 d’ici à l’automne prochain, conséquence de la «faille NSA » exploitée par le virus Wannacry. Les versions v2 et V3 seront toujours mises à jour. Wins, autre point potentiel de vulnérabilité, est toujours conservé