C’est le gouvernement Canadien qui semble avoir été le premier à réagir face aux spéculations de cette non-monnaie fiduciaire qu’est le Bitcoin. Face à la spéculation dont est l’objet cette valeur virtuelle, le Ministère des Finance envisage de taxer tout échange nous apprend CBCNews. Et de rappeler que même si le possesseur de cette cybermonnaie n’effectue pas de conversion en dollars Canadiens (ce qui transforme automatiquement sa conversion en revenu déclarable et imposable), la loi précise que même l’échange de Bitcoins contre des services ou objets est également soumis à une taxe, au même titre que le troc ou que tout payement ou avantage en nature.
Le fisc de la majorité des pays occidentaux (France y comprise) dispose de textes équivalents, et la prétendue immunité fiscale dont bénéficierait le Bitcoin ne semble pas franchement émouvoir les percepteurs de quelque nation que ce soit. Ce qui ne fait que confirmer la véracité de l’aphorisme de Benjamin Franklin : en ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts.