L’information tient en moins de 5 phrases : des polluposteurs sont parvenus à exploiter le réseau LinkedIn pour répandre leurs publicités pharmaceutiques. Une révélation signée Dancho Danchev qui, hélas, en surprendra très peu. Depuis quelques mois, les outils « Web 2.0 » sont la proie des diffuseurs de spywares et de spam. Les Twitter, les Facebook, les Digg.com et maintenant LinkedIn succombent les uns après les autres. Mais plus que les 5 lignes que représentent cette information, les presque 5 pages-écran que constitue la liste des noms de domaines « linkedinisés » est édifiante. Danchev, tout comme Dan Hubbard, CTO de Websense, voient en ces floraisons de conversions au Web 2.0 un moyen simple et efficace d’accroître le référencement desdits sites pharmaceutiques. Le « spam » ne rapporte rien de manière directe, mais la présence des sites en question en tête des moteurs de recherche est plus efficace qu’un envoie de plusieurs millions d’emails.