Le hack de la banque JPMorgan Chase à l’origine du vol de près de 83 millions d’identités bancaires serait le résultat d’une opération de cyber-commandos pilotés par le gouvernement Russe, affirme un article du New York Times.
Ce serait là une conclusion logique puisque, explique l’auteur de l’article, la Chase n’est qu’une cible parmi 9 autres, évoluant également dans le secteur bancaire et ayant déploré des infiltrations signées apparemment par les mêmes auteurs. De là à estimer qu’il s’agit d’une attaque coordonnée pilotée par le Kremlin, il n’y a qu’un pas que confirment quelques traceroute.
Tout comme dans le cadre cyber-assauts « supposés Chinois », l’occident se trouve confronté à ce qui semble être une forme d’alliance objective entre les cercles du pouvoir (du FSB dans le cas présent) et les « ring » mafieux et hacktivistes : un pacte de non-agression en temps normal en échange d’une obéissance absolue lorsque les nécessités de l’Etat l’exigent.
Bien sûr, il n’existe strictement aucune preuve sérieuse, ni de l’origine réelle de l’attaque (ou de son centre de commandement effectif) ni de ce lien occulte entre pouvoir et milieu du hacking noir ou gris. Et c’est tant mieux pour les auteurs de romans d’espionnage et les journalistes en mal de copie.