La récente affaire des écoutes Présidentielles et l’assurance de la part de l’Administration Obama que de telles choses ne se reproduiraient jamais plus deviennent soudainement savoureuses après une nouvelle « fuite » Wikileaks qui révèle (parole de barbouze) que la mise sur écoute tant des principales personnalités politiques Françaises que les grandes entreprises des secteurs bancaires, de l’aéronautique, de l’automobile, de la pétrochimie ont coûté à la France un déficit de plus de 200 millions de dollars/Euros sur les 10 dernières années. Parmi les entreprises espionnées, BNP-Paribas, AXA, Crédit Agricole, Peugeot, Renault, Total ou Orange. A raison de 20 millions de Dollars/Euros par an, certaines amitiés finissent par coûter plus chères que le trou de la sécu.
Au nombre des bénéficiaires des informations ainsi volées, les « 5 eyes », et plus particulièrement la Grande Bretagne, pays de la zone Euro, faut-il le rappeler.
L’on se rappelle des cris d’orfraie que poussaient les dirigeants d’Airbus Industries (EADS) lorsque l’affaire du réseau Echelon a été mise au grand jour, révélant à quel point les agents de la NSA censés combattre les ennemis de Washington pouvaient travailler directement pour les intérêts des groupes industriels US. L’on pourrait se poser la question d’un tel silence aujourd’hui ?