Que voici du fantasme à pas cher. Dans la foultitude des échanges révélés par la publication des emails Hacking Team, quelques journalistes ont remarqué un courrier provenant de Boeing. Lequel courrier demandait aux services techniques de Hacking Team s’il ne serait pas possible d’intégrer un exploit Wifi dans les « charges utiles » de leurs drones. Le rêve de tout sous-traitant de l’armée et des services de renseignement US : posséder un aéronef d’épandage de virus aussi efficace qu’un PT13 D Stearman poursuivant Cary Grand dans La Mort aux Trousses. Network World et The Intercept ne pouvaient manquer cette histoire rocambolesque.
Un tel scénario avait provoqué un léger buzz il y a un peu plus de 10 ans lorsqu’une équipe de hackers de la région de San Francisco avait imaginé « sniffer » le trafic Wifi en suspendant un Point d’Accès à un ballon captif. Les résultats étaient relativement spectaculaires et en avaient ému plus d’un.
Désormais, pour détecter la présence d’un pirate en uniforme, il suffira d’avoir de bonnes jumelles et de regarder en l’air.