Les fiers policiers du continent Australien ont arrêté et fait condamner un « spam king », un polluposteur de grande envergure. La presse Kiwi ne tarit pas d’éloges et précise que, de l’avis même du juge, c’est là la conclusion d’une des « largest in the history of the internet ». Et de se féliciter du montant de l’amende infligée à ce sinistre personnage : $92.715 (Australiens, les dollars).
Moins de 100 000 Au$pour avoir inondé de milliards de courriers les citoyens du monde entier, piraté plus de 35 000 machines pour les intégrer à ses botnets et contrevenu à un nombre incalculable de règlementations sur le commerce des drogues. Une goutte d’eau dans l’océan des profits, si l’on se reporte à l’étude publiée par des chercheurs de l’Université de Berkeley sur l’économie du Spam. Une paille comparativement à l’un des précédents jugements qui, moins de 3 ans auparavant, avait condamné ce même personnage à 2,2 millions de dollars US pour des motifs strictement identiques, dans l’un des pays pourtant considéré comme l’un des plus permissifs dans le domaine du pollupostage.