Carnegie Mellon précise, dans un communiqué officiel, que les propos de Roger Dingledine, directeur du projet Tor, sont inexacts et que les travaux de l’Université sur le contournement des mécanismes de protection de Tor seraient (sans l’affirmer précisément) la conséquence d’une assignation du FBI. Assignation à laquelle l’Université se doit de répondre, comme tout établissement alimenté par le budget Fédéral.
Rien dans ce communiqué ne nie clairement le fait que le FBI ait financièrement subventionné les recherches en question (ce qui serait d’ailleurs assez logique compte tenu du système économique qui régit la recherche universitaire US. Les chercheurs ne sont pas payés directement par le FBI, mais le département de recherche ne peut se permettre de travailler gratuitement).
Nul passage ne vient non plus nier le fait que l’établissement a travaillé sur un ou des moyens visant à intercepter des contenus transitant via le réseau chiffré.