L’ University of New Haven Cyber Forensics Research and Education Group (UNHcFREG) publie une énième étude sur la solidité des mots de passe. Ou plus exactement sur l’application de politiques de mots de passe dans le domaine bancaire. Et il apparaît qu’Outre Atlantique, la sécurité du compte client n’est pas franchement digne d’intérêt. Nombre de sites Web destinés aux opérations de consultation/opération (virements notamment). Sur 17 banques visées par l’étude, 6 n’appliquent aucune politique sérieuse de mot de passe. Le panachage de chiffres dans le sésame n’est pas autorisé, et le mélange majuscules/minuscules n’est pas pris en compte. Et les mauvais élèves portent des noms célèbres… certains d’entre eux ayant été fortement compromis dans le scandale des prêts hypothécaires : Chase Bank (50 millions de clients), Citibank (200 millions), Wells Fargo (70 millions), Capital One (50 millions) pour ne citer que les plus connus.
Ces vulnérabilités, combinées aux mauvaises pratiques de choix de mots de passe (qwerty, password, prénom du conjoint, nom de l’équipe de football etc.) font de près de 350 millions de citoyens US des victimes rêvées pour des serial-voleurs d’identités bancaires.
En France, cela va sans dire, rien de cela n’existerait …