Le marché du travail est en déficit de spécialistes en sécurité des S.I., et cette pénurie devrait s’aggraver pour atteindre 1,8 million de postes non pourvus en 2022. Ce déficit est en constante augmentation de 20% depuis 2015
Il s’agit une fois encore d’une étude Frost & Sullivan commanditée par l’ISC², mais également par le Center for Cyber Safety and Education, Alta Associates et Booz Allen Hamilton. La notion de sécurité est donc entendue au sens large, et la perception de pénurie parfois plus subjective que réelle, puisqu’elle n’a pris en compte que le ressenti de « professionnels de la sécurité » (19 000 interviewés au total). Reste que ce sont les Directions Générales qui estiment et fixent leurs besoins en matière de SSI, et non les RSSI eux-mêmes.
Cependant, ce ressenti et cette impression de travailler en sous-effectifs est bien réel et ce quelle que soit la région du monde considérée.
– 66% des personnes interrogées se plaignent du manque de main-d’œuvre pour faire face aux menaces quotidiennes
– 1/3 des responsables du recrutement (au sein des SSI) compte faire croître leurs équipes de 15% à brève échéance
– 70% des employeurs cherchent à accroître leur staff « cybersécurité »
– Actuellement, 90% du personnel SSI est masculin, laissant ainsi apparaître un très net problème en matière de recrutement…
– … mais 94% des recruteurs considèrent qu’une expérience passée est nécessaire pour postuler, posant d’une autre manière le problème de l’œuf et de la poule.