Après une « longue » enquête de 2 jours de la part de l’ATSB (Australian Transport Safety Bureau), il apparaît que les Airbus de la compagnie Quantas (voir article du 13 octobre) n’ont rien à craindre de la part des passagers et de leurs ordinateurs à souris sans fil . ABC News nous apprend que, si l’appareil a brusquement entamé un piqué de 300 pieds, c’est suite à une panne de la centrale inertielle, dont l’informatique embarquée aurait été frappée d’une crise de démence.
Annonce sans surprise d’un point de vue technique, car, dans le milieu de l’aéronautique, l’immunité aux bruits des « canaux adjacents » (ce que les professionnels du milieu désigne par le doux nom de résistance à la l’intermodulation ou IMD) doit répondre à des normes excessivement strictes. En outre, les périphériques de type « souris » et autres composants sans fil exploitent des bandes radio connues (40 MHz, 2,4 GHz, parfois même 27 MHz) dont le taux de rayonnement harmonique, compte-tenu des puissances mises en jeu, est généralement très en deçà des niveaux susceptibles de perturber un bus ou un processeur.