McAfee consacre la presque totalité des 48 pages de son « Security journal » au Social Engineering. Sous la phrase d’accroche « Cybercrime gets personal », les chercheurs de l’Avert Lab ont brossé un tableau tant psychologique que statistique de « l’espion industriel » et de l’escroc « à micro-ciblage ». On peut, concluent en substance les experts McAfee, parler d’un « nouveau genre » de délinquance en col blanc. Nouveau car l’on constate aujourd’hui une adaptation de la cybercriminalité moderne non plus à destination d’une masse d’individus mais visant de plus en plus une personne précise. Fruit notamment d’analyses socio-comportementales de la part des «black hats », sans oublier la manne céleste des grandes affaires de « fuites d’information », l’efficacité des usines à récolter de l’identité sur le Net (phishing et techniques associées), qui sont le nerf de la guerre des opérations de « spear-hacking ». Ce tout premier numéro devrait être suivi par d’autres sorties thématiques, publiées selon un rythme trimestriel.