Emoi des parents et des journalistes qui découvrent les résultats d’une étude effectuée par le Stiftung Warentest, largement retransmise par l’association Britannique de défense des consommateurs Whitch. Epinglés cette année, le robot I-Que, les peluches Furby Connect, CloudPets et Toy-fi Teddy, soit 4 sur 7 « Internet des jouets » testés par le laboratoire d’Outre-Rhin. Les vulnérabilités les plus fréquemment constatées portent sur des défaillances de sécurité des liaisons Bluetooth (attaques à courte portée) et des applications Web associées… certaines d’entre elles offrant la possibilité d’écouter et parfois de voir ce qui se passe dans la pièce contenant le jouet-espion depuis n’importe quel point du globe.
Régulièrement, les jouets connectés font l’objet de vives critiques de la part des associations de défense. Chaque année à l’occasion des fêtes de noël, les fabricants (souvent les mêmes) mettent sur le marché des produits mal conçus, entachés des mêmes erreurs. Et ceci quand bien même des sanctions auraient frappé leurs productions par le passé (ainsi la poupée Cayla, interdite de séjour en Allemagne en 2016).