Cela commence comme un mauvais roman d’espionnage, au titre fleurant les couvertures du « Fleuve Noir » des années 60 : le MI5 Britannique lance une campagne d’information à l’attention des patrons du Royaume Uni, les prévenant des risques que représentent les services d’espionnage Chinois. Ces espions, explique un article du Times, sont versés dan l’art du « pot de miel », autrement dit une attaque déclenchée une fois que la victime a mordu à un appât appétissant. L’appât peut prendre la forme d’un petit cadeau sans importance, tel qu’une clef USB ou une WebCam, utilisé comme injecteur de virus spywares. D’autre fois, la tentation peut prendre l’apparence d’une demoiselle avenante (le Ministre Gordon Brown se serait ainsi fait subtilisé son Blackberry) ou d’une chambre d’hôtel aussi agréable que truffée de micros et de caméras. Et l’article de continuer sur la description de techniques d’approche relativement classiques qui n’ont pas changé depuis la période « post-guerre froide ». A tel point que Jonathan Evans, actuel Directeur Général du MI5, aurait diffusé un document d’information auprès de 300 chefs d’entreprise et responsables d’établissements bancaires. Cette brusque crise d’espionite aigüe arrive à un mauvais moment, estime Evans, car elle disperse les efforts de son service jusqu’à présent focalisé sur la chasse aux groupes terroristes d’Al Quaida.