Certains terroristes (pas cyber), ne reculent devant aucune bassesse, nous explique un article d’ABC. Plutôt que de poser des bombes, ils terrorisent la population américaine et désorganisent les services de déminage en camouflant des colis aussi suspects qu’innocents dans des lieux publics. Une tendance d’autant plus grande qu’à la psychose consciencieusement entretenue par les médias et les hommes politiques s’ajoute les tactiques de déstabilisation des mouvements jihadistes. Lesquels, révèle un spécialiste des bombes et vieux de la vieille du NYPD, incitent leurs militants à multiplier ces «fausses attaques à la fausse bombe ».
Nos confrères d’Outre Atlantique commenceraient-ils à comprendre comment précisément fonctionne le terrorisme ? Un petit tiers de bombes, un gros tiers de pression psychologique, un tiers de propagande et un dernier tiers de démagogie*. C’est précisément cette pression psychologique qui entraîne la partie adverse dans une chasse au danger hypothétique, coûteuse, souvent vaine, et d’autant plus énergivore que ladite partie adverse aura joué sur la corde sensible de l’alarmisme.
Fort heureusement, les bombes dans notre secteur informatique à nous font nettement moins de victimes… ce qui ne veut pas dire qu’elles provoquent moins de psychose. La meilleure preuve qui soit est la facilité avec laquelle certains internautes achètent sans hésitation des « scarewares », ces véritables « faux antivirus ». Dans ce cas précis, c’est une psychose exacerbée, une crainte du danger aiguillonnée par des médias, par de « doctes conseillers », par des experts pas si indépendants que çà qui poussent l’usager à faire preuve d’un réflexe pavlovien.
*NDLC Note de la Correctrice : dans des proportions équivalentes à celles du picon-citron-curaçao bien sûr.