Chez Opera, le nouvel opus est numéroté 10.54 et colmate, vivace, quelques vacuités pouvant offrir le flanc aux attaques en cross site scripting. Les grands traits des améliorations sont publiées mezzo voce par l’équipe de sécurité. A noter que, par deux fois, piano, les failles en question sont qualifiées « d’extremely severe » et de « moderately severe » sans la moindre précision. Les utilisateurs d’Opera sont bien sûr extremely inquiétés et moderately apeurés par ce souci poussé de l’information.
Chez Mozilla, la 3.6.4 de Firefox bouche 7 perforations majeures. Mais exceptionnellement, la mise à niveau pour des raisons de sécurité n’est rien comparée aux améliorations fonctionnelles du programme. Et notamment pour ce qui concerne la gestion des fenêtres ouvertes sur une page provoquant un crash Flash, Quicktime ou Silverlight. Une fois n’est pas coutume, l’on peut trouver le « changelog » passionnant à lire.