La semaine passée, le « hacker de Comodo » avait affirmé publiquement avoir compromis, outre les serveurs de Diginotar, quatre autres C.A. dont Globalsign. Cette dernière avait immédiatement cessé toute opération et immédiatement entamé un audit de ses services. « Nous reprenons nos activités » déclarait ce mardi soir le vendeur de certificats, qui précise que la seule intrusion constatée était celle de sa vitrine Web, qui est, nous assure-t-on, totalement isolée de l’infrastructure consacrée à la fabrication et à la délivrance des certificats.
Le Sans, pour sa part, fait remarquer qu’il serait imprudent, pour les clients de Globalsign, d’abandonner leur ancien fournisseur de service tant que l’on ne connaît pas l’identité des trois autres CA compromises. En effet, même si les revendications de DocomoHacker sont un peu exagérées semble-t-il, elles sont confirmées par les constatations nées de l’audit de Globalsign, et tendraient à confirmer la véracité des dires du pirate. Quitter ce fournisseur, explique Swa Frantzen dans le « journal » du Sans, ce serait risquer de tomber entre les mains d’une CA compromise mais dont personne (surtout pas le CA en question) ne soupçonne la vulnérabilité.