La clebs du problème, pour l’administration chargée du respect des fréquences en France, c’est qu’il faut se donner un mal de chien pour faire respecter les règles d’importation liées à certains matériels de communication. C’est notamment le cas des colliers canins avec gps intégré, qui seraient susceptibles de (sic) « perturber des fréquences exploitées en France par la Défense, l’Intérieur ou le Conseil supérieur de l’audiovisuel ».Là où Médor passe, les régiments de transmission trépassent.
Car ces colliers-traceurs ne visent pas un marché de niche. Depuis que les circuits GPS de génération Sirf III sont vendus quelques centimes pièce, la meute des marchands de gadgets de géolocalisation a pris du poil de la bête. Après tout, il ne faut pas être un cador en électronique pour en concevoir : le récepteur gps égrène un flux de coordonnées au format NMEA (généralement en mode sériel 4800, n, 8, 1), flux qui est retransmis soit par un GSM, soit par un émetteur VHF. Les données sont ensuite interprétées sur le terminal récepteur et affichées sur une carte indiquant la position du cabot fugueur. La solution a du chien et séduit les chasseurs ne sachant plus chasser sans… etc. Les produits d’importation achetés sur Internet peuvent provenir de pays fort éloignés, dans lesquels les attributions de fréquences ISM ne sont pas les mêmes qu’en Région 1… raison de l’humeur de dogue des fonctionnaires de l’ANFR et des aboiements des fins limiers des services d’écoute ainsi brouillés.