G.N. White du Sans Institute, raconte comment l’une de ses connaissances s’est fait infecter par un virus après avoir utilisé les services d’une de ces « bornes de tirage photos numériques » que l’on trouve généralement à l’entrée des supermarchés. La carte SD de la victime avait, le temps d’un « développement », récupéré au passage un Autorun.inf et quelques fichiers associés. La plus élémentaire des prudences consiste donc soit à n’employer que des CD-Rom ou DVD-rom non réinscriptibles (les lecteurs de ces bornes sont, en majorité, également des graveurs) ou de vérifier le basculement de l’ergot de protection en écriture. Ce genre de réflexe de prudence, pourtant quasi instinctif à la haute époque des transferts par disquettes et des virus « boot sector », a pratiquement disparu. A cet incident près, il faut tout de même admettre que cette mésaventure est exceptionnelle. Jusqu’à ce qu’un black hat n’en vienne un jour à lire les bulletins du Sans…