L’adoption des passeports biométriques, dictée directement par les Services de l’Immigration US au Parlement Européen, avait, en son temps, soulevé quelques émois. Emois oubliés depuis, puisque plus personne ne songe à demander ce que les USA font de leurs fichiers biométriques de ressortissants étrangers. Oubliée, la demande d’effacement des traces après un délai de 3 ans, passé à 5 ans, puis sans limite précise. Là encore, le risque de falsification de papiers avait été invoqué. Depuis, l’on voit apparaître au passage des frontières des sas de contrôle baptisés Parafe, qui ont grandement facilité l’usage de faux papiers, puisqu’aucun fonctionnaire humain ne vient contrôler « de visu » la cohérence entre le porteur et la photographie apposée sur le document de voyage. Elvis Presley peut encore voyager, plus personne ne sera là pour raconter le contraire, mais en attendant, le fichier biométrique des gens qui ne restent pas sagement chez eux est bel et bien entretenu dans les préfectures de chaque département. Le nom-prénom-adresse-signature s’en enrichit d’une photo du visage et des empreintes des dix doigts de la main. Il n’y a enfin plus de différence entre l’homme du XXème siècle et un repris de justice fiché au grand banditisme.
J’avais tout fait pour qu’on me retrouve pas … ou mon collègue dont la plume sévit largement sur le site. Bon ben si vous insistez, je vais vous rendre la partie plus facile, j’en parle à mon webmestre dès que …
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@ bientôt,
Solange BF