Selon la Cour des comptes, avec une progression de +62% sur 10 ans (soit deux à trois fois plus que l’inflation en France), les droits d’auteurs ne connaissent pas la crise. Nos confrères de Numérama, rappellent les excès des organismes de gestion et font remarquer l’écart entre la réalité économique de l’industrie des contenus de divertissement et la prétendue crise dont parlent les acteurs de cette même industrie. Se pose également, face à ces bénéfices plus que confortables, la question de l’utilité réelle de la commission Hadopi et de ses frais de fonctionnement, ainsi que le bien fondé des taxes imposées sur les supports (disques durs externes, supports CD et DVD, projet de taxe « antipirate » sur les abonnements Internet, taxe « cloud » etc.).
Si l’on excepte les grands infrastructures stratégiques nationales (scada notamment) et l’entretien nécessaire de l’appareil administratif, aucune autre industrie du secteur privé représentant aussi peu dans le PIB de la nation ne bénéficie de prébendes systématiques aussi élevées tirées sur le trésor public.