Début 2009, le ver Conficker infectait Intramar, le réseau informatique de la Marine Nationale. Les matafs matés par une clef USB, cela fit bisquer plus d’un biffin, tressaillir quelques tringlos et s’esclaffer certains experts. Mais, nous apprend le Washington Post, la Royale n’a pas à rougir de cette déConfickture, puisque quelques mois auparavant, l’US Army essuyait le même genre de revers galonné, provoqué par les mêmes causes : une clef USB infectée. Mais alors que l’infection de la Marine Française était accidentelle, celle de l’armée Américaine était orchestrée, et semble constituer un précédent historique : la première intrusion officiellement reconnue d’un réseau de la défense US par un service de renseignement étranger. Une reconnaissance officielle entourée d’un certain nombre de conditionnels afin de respecter les exigences de la diplomatie.
Cette révélation est faite quelques jours avant l’ouverture des « hostilités virtuelles » que sont les grandes manœuvres de cyberguerre Cyberstorm III, auxquelles participent pour la première fois différents pays de la communauté Européenne.