13 organisations de défense, dont Amnesty International, Reporters sans Frontière, Statewatch et Privacy International ont publié une « lettre ouverte aux Institutions et pays-membres de l’Union Européenne à propos de l’exportation d’équipements de surveillance ». Et d’invoquer les écoutes massives en Macédoine, usages abusifs au Mexique, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, souvent à l’aide d’équipements conçus et vendus par des entreprises Européennes, protégées par une cécité complice des pays-membres de la CE. On se souvient, rappelle la Lettre ouverte, comment l’Egypte notamment a pu acheter de véritables infrastructures de surveillance massive à des entreprises Françaises, Britanniques, Italiennes, sans que la moindre règlementation, sans que le moindre contrôle n’ait été effectué.
Il faut, demandent les 13 ONG, que soit définie une règlementation Européenne pour que cesse le trafic de ces outils « vendus comme des stylos » mais conduisant souvent aux salles de torture ou aux pelotons d’exécution.