Un groupe de chercheurs sino-américains chapeautés par l’Université Viterbi (Californie du Sud) a développé un protocole mettant en œuvre ce que l’on pourrait appeler un « multiplexage de polarisations tournantes » capable d’assurer un débit de plus de 30 gigabits par seconde. Le procédé, baptisé orbital angular momentum (OAM), utilise une fréquence millimétrique unique (28 GHz) et joue sur deux antennes polarisées permettant de travailler avec 4 polarisations différentes. Ce procédé fait l’objet de travaux depuis plus de 3 ans, études conduites par des chercheurs d’universités différentes.
Pour l’heure, ces travaux sont purement expérimentaux et ne présument pas d’une exploitation commerciale. Les tests ayant permis la rédaction de cette communication ont été effectués sur une distance de 2 mètres. On est encore loin d’un backbone pour « super 5G ». En outre, le sérieux de certaines études sur la « vorticité des faisceaux hyperfréquences » provoque encore des débats houleux et affecte les recherches de l’ensemble de la communauté scientifique radio.