Le rapport trimestriel de Risk Based Security estime que le volume des fuites d’information friserait, sur les 9 premiers mois de l’année en cours, près de 3.6 milliards d’enregistrements. Et l’on ne comptabilise dans cette hécatombe numérique que les failles rendues publiques par les victimes. 34,5% des forfaits perpétrés par les pilleurs de données seraient pudiquement occultées, écrivent les rapporteurs de l’étude. Plus de la moitié (57 %) de ces évaporations numériques seraient la conséquence directe d’intrusions, suivies par les conséquences des failles Web, les fraudes diverses, les escroqueries utilisant encore le courrier de surface (lesquelles se classent devant les « scam » via messagerie électronique), et enfin les campagnes de phishing et les conséquences de certains virus/malwares.