Un an jour pour jour après la publication des toutes premières fuites concernant Prism, le « contrat de confiance NSA » qui liait les principaux éditeurs US à l’agence de renseignement, Microsoft demande une réforme des pratiques de la No Such Agency et réclame que les éventuels mécanismes d’écoute et de déchiffrement s’arrêtent aux frontières des Etats-Unis, nous informent nos confrères de Network World. Cette trop grande surveillance pourrait avoir des conséquences néfastes sur le business et la confiance accordée aux produits commercialisés par l’éditeur.
Aux frontières des USA, entendons par là que Microsoft tolère les écoutes de la NSA au-delà desdites frontières, et ne formule sa prière que pour ce qui concerne le territoire fédéral. Le fait de barbouzer les clients « étrangers » que nous sommes ne semble pas particulièrement impacter la confiance desdits clients. Après tout, lorsque plus de 98 % des outils diffusés dans le monde sont sous le contrôle de AOL, Apple, Dropbox, Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft, Twitter ou Yahoo, on craint nettement moins les risques de désaffection au profit d’un concurrent mort depuis longtemps.