La nouvelle a fait le tour de la blogosphère en l’espace d’un Twitt : Helena Drnovšek Zorko, dépendant du Ministère des Affaires Etrangères de Slovénie, ayant rang d’Ambassadeur au Japon, publiait en fin de semaine une lettre d’excuses pour avoir, « par négligence politique », osé signer Acta ( accord commercial anti-contrefaçon ). Un accord dicté par sa hiérarchie, mais qui a valu à cette grande servante de l’Etat une avalanche d’emails de protestations et d’explications. Laquelle avalanche de protestations a permis à Madame Drnovšek Zorko de reconsidérer sa position et convenir qu’elle avait joué un rôle de « député godillot ». Cette attitude de contrition responsable tranche avec l’usage Français, de droite comme de gauche, qui consiste soit à demeurer « droit dans ses bottes », soit à « fermer sa gueule ;[et] si ça veut l’ouvrir, à démissionner ».