… Ainsi passent les rois du monde. Europol, via un communiqué, annonce l’arrestation d’un ressortissant Français soupçonné d’être membre du groupe de pirates « rex mundi ». Cette opération s’est effectuée notamment en collaboration avec les forces de police Britannique et Thai, l’interpellation ayant été effectuée par les autorités de Bangkok. Au total, 8 personnes seraient actuellement sous les verrous.
Rex mundi est un groupe de blackhat Français assez célèbres pour justifier la tenue d’un article sur Wikipedia. Leur mode opératoire était assez classique : intrusion, vol de données, menace de diffusion et demande de rançon à payer en bitcoins. Tout aussi classique était l’hubris des malfrats, qui tenaient compte twitter et site web publicitaire (sur réseau Tor). Autant de fanfaronnades qui ont en partie aidé les fonctionnaires de l’ Oclctic.
Parmi les victimes, la société Domino’s pizza, qui a refusé de payer la rançon (les cyber-truands affirmaient détenir plus d’un demi-million d’identités dérobées). L’une des dernières proies en date, une entreprise Britannique dont le nom reste secret, a immédiatement porté plainte pour escroquerie. Elle aurait été notamment jointe par téléphone par l’un des membres du gang chargé d’expliquer les modalités de versement et menacer les responsables de publier les détails techniques de l’attaque. Montant demandé : près de 600 000 Euros. Tout augmente… Il y a près de 8 ans, rex mundi hackait pour des montant situés entre 5 et 10 000 euros.
Le triste palmarès de ces casseurs de données compte notamment Americash Advance, Numéricable ou la Banque Cantonale de Genève.