Additionner des choux et des navets, convertir un «manque à gagner » potentiel en une véritable perte financière est un jeu comptable très à la mode ces temps-ci. La BSA, Business Software Alliance vient de publier une étude qui révèle que les pirates de logiciel –probablement les mêmes qui utilisent les réseaux P2P- utilisent pour une valeur de plus de 50 milliards de dollars de logiciels « sans licence ». L’étude ne dit pas si ce calcul prend comme base le prix public desdits logiciels, les tarifs OEM ou les frais occasionnés par la diffusion des versions « de démonstration à des fins de marketing viral », pratique fort courante dans le domaine de l’édition logicielle.