L’Isaca (Information Systems Audit and Control Association ) publie une rapide étude de 4 pages réalisée par IDC, selon laquelle, sur un panel de 1800 entreprises US, 45 % d’entre elles pensent que les risques liés aux technologies Cloud sont plus importants que les économies escomptées (contre 17% qui pensent le contraire et 38% qui estiment que les deux sont équilibrés). L’engouement est d’ailleurs relativement mitigé, puisque seulement 15 % des personnes interrogées envisagent de « cloudifier » des pans non critiques de leur infrastructure, et 10 % pensent confier aux « nuages » des services d’importance stratégique… proportion à comparer aux 26% qui n’envisagent pas d’externaliser quoi que ce soit, aux 18% qui n’ont pas finalisés leurs plans et aux 30 % qui ne connaissent pas les souhaits de la Direction en la matière.
Cette réticence –ou prudence face à un mode de fonctionnement qui n’a pas encore fait ses preuves, selon l’Isaca-, serait notamment provoqué par la crainte de risques de piratage des installations « dans le nuage », risques dressés par le Cloud Security Alliance en mars dernier. S’ajoute à ces peurs les contraintes légales, normatives ou d’agrémentation qui peuvent disparaître en cas de sous-traitance d’une fonction stratégique, ou lorsque le sous-traitant ne peut garantir un niveau de service conforme aux exigences. Le risque, contrairement aux processus métiers, est quelque chose qui ne se divise pas, mais qui s’additionne.