A lire cet article de 6 pages , six !, de nos confrères d’InfoWorld, qui nous explique que le monde Oracle a failli disparaître dans un formidable champignon numérique. En cause, un numéro d’identification de transaction, le SCN (System Change Number) qui effectue une sorte d’horodatage des opérations effectuées sur une base de données. Sans ce fil conducteur de l’historique de la base de données, impossible de maintenir une synchronisation et un suivi des évènements. Mais lorsque l’on découvre que ce même SCN peut être forgé, et ainsi faire s’écrouler toute la gestion du SGBD et donc des applications associées, c’est la panique chez les experts es-SGBD.
Mais soyons rassurés : l’éditeur publie une CPU pléthorique (comme souvent compte tenu de son échéancier) et insiste sur le mot « critique » de cette mise à jour. L’article de nos confrères d’InfoWorld se déguste comme un véritable roman catastrophe. Ce n’est pas tous les jours qu’un journal peut tenir ses lecteurs en haleine en publiant des histoires de SGBD, lesquelles sont habituellement aussi passionnantes qu’un paquet familial de Mogadon.