L’Identity Theft Resource Center (ITRC) publie son rapport « à mi-parcours » sur les vols d’identités commis durant l’année 2015 aux Etats Unis, statistiques arrêtées au 18 août dernier. Sur 505 cas révélés et ayant fait l’objet de publication dans la presse, il se serait évaporé près de 140 millions d’enregistrements. Les secteurs les moins imperméables sont ceux de l’industrie et du médical (respectivement 39,4% et 34,9% en volume d’identités dérobées). Viennent ensuite les organismes bancaires (9,3%), l’éducation (8,7%) et enfin les institutions gouvernementales (armée, fonction publique…) avec 7,7% des vols. Force est de reconnaître que ces proportions sont fortement influencées par le hack de la chaine hospitalière Anthem (78,8 millions de fiches personnelles subtilisées) et de l’US Office of Personnel Management avec les données de plus de 21 millions de fonctionnaires dans la nature.
En France, il n’existe pas d’équivalent à l’ITRC ou à Datalossdb, parce qu’il n’y a ni fuite de données nominatives, ni failles dans les systèmes de la fonction publique, ni défaut dans l’informatisation de l’Education Nationale ou des armées, et encore moins dans les infrastructures du CAC40. Tout au plus peut-on craindre les dangers extérieurs, espions Chinois, barbouzes Russes et amis sincères de la NSA.