Ames sensibles et électroniciens délicats s’abstenir.
De tous temps, la destruction des disques durs a posé d’énormes problèmes aux RSSI. Du coup de perceuse ravageur aux procédures logicielles « certifiées DoD », tous les experts cherchent un moyen fiable qui leur évitera une minute de gloire involontaire. Pour certains, cette hantise du disque réformé trop bavard devient même un argument de vente pouvant rapporter entre 400 et 11500 $.
Fort heureusement, l’équipe de Hackaday est parvenue à mettre au point un procédé économique, rapide, qu’aucun spécialiste de la récupération de données, que nul enquêteur Ntech de la Gendarmerie ne sera capable de contourner. Et ce procédé, c’est l’aluminothermie.
Certes,cette technologie de pointe est assez peu compatible avec les moquettes épaisses d’un bureau directorial ou la fragile structure d’un plancher mobile de salle informatique. Les résultats sont dévastateurs, si l’on en juge par certaines expériences xénophobes probablement commanditées par l’anti-France, capables de perforer d’un coup le bloc moteur d’une Peugeot (blanche, immatriculée en Bretagne Grande) .
La poudre nécessaire à l’opération se trouve parfois le long des voies de chemin de fer –l’aluminothermie est essentiellement utilisée par la SNCF pour souder ses rails-. Nos confrères de Hackaday, inventeurs du procédé, offrent à leurs lecteurs une série de photos sur les résultats obtenus : amalgames de métal fondu, de plastique sublimé et de données confuses.