Dans un superbe ensemble, les principaux chasseurs de virus publient leur programme d’éradication Downadup. Voilà qui est rassurant. Las, le logiciel salvateur est généralement inaccessible. Inaccessible car l’une des premières précautions que prend le virus au moment où il s’installe est de bannir tout appel dns en direction des domaines des éditeurs. Microsoft, F-Secure, avp, McAfee, Symantec….au total, près d’une soixantaine de sites « interdits » par Conficker. Même CastleCops, qui a fermé boutique depuis quelques temps déjà , est mis à l’index par ce virus.
Soit l’administrateur prudent réinstalle une machine « from scratch » en bénissant le dieu des ordinateurs virtuels et des images iso, puis emploie ce système sain pour filer tout droit sur les pages html de son éditeur préféré, soit il emprunte les chemins de traverse. Les ftp, par exemple, tel que celui de f-Secure, en prenant soin de remplacer le nom de domaine par l’adresse IP dudit site… ça donne quelque chose comme çà : ftp://193.110.109.53/anti-virus/tools/beta/f-downadup.zip. Secureworks, dont le nom ne figure pas pour l’instant au nombre des interdits de navigation, offre également sa version d’anti-downadup ainsi que l’url directe du serveur de contenu du MSRC (initialement, le fameux download.microsoft.com). Comme le mot « microsoft.com » ne figure pas dans ce lien, downadup laisse aimablement passer cette requête, et avec elle la récupération de son propre arrêt de mort.