3 ans de probation, 300 heures de travaux d’intérêt général… les patrons de E-Gold ont été relaxés. Cette entreprise est réputée pour sa relative cécité vis à vis des opérations de blanchiment d’argent sale et ayant directement trempé dans des affaires de pédopornographie. L’E-Commerce Journal précise tout de même que le CEO risquait à l’origine 20 ans de privation de liberté et 500 000 dollars d’amende. Il n’aura à s’acquitter que de 200 $ de dommages. L’entreprise elle-même a été taxée de près de 300 000 $, alors qu’elle risquait une imposition de 3,7 millions de dollars qui, de toute manière, n’étaient pas dans les caisses.
Cette clémence aurait été le résultat d’une « collaboration volontaire des dirigeants d’E-Gold avec les autorités » luttant contre les activités de certains de leurs clients. Ces organismes de payement transfrontière sont, encore et toujours, des vecteurs de trafic très efficaces sur les marchés des ventes d’identités. C’est également un système facilitant l’anonymisation des usagers. On comprend donc assez mal la clémence extrême des tribunaux américains.