Les extraterrestres risquent de hacker notre planète et ceci sans le moindre problème. Car, explique une docte communication signée Michael Hippke et John G. Learned (observatoire de Sonneberg, Allemagne, et département de physique et d’astronomie de l’Université d’Hawaii, USA), pour décrypter les images et signaux complexes de l’univers, il faut de puissants ordinateurs. Eux-mêmes reliés à des réseaux d’envergure mondiale (lesquels sont également connectés à l’Internet public). Or, aucun logiciel DPI, aucun HIDS, aucune sandbox évoluée, et surtout aucun antivirus n’est capable de parer la menace d’une obscure clarté numérique qui tombe des étoiles. Et pour cause, ni McAfee, ni Kaspersky n’ont pensé à remettre à jour leur base de virus en OPL5 (langage de 5eme génération d’Ophiuchus) ou leurs tables de malwares et dénis de service stockés sur le github d’Aldébaran IV. Mêmes nos éminents confrères de NBC News s’en émeuvent. Comment, en effet, ne pas redouter un contournement des systèmes de filtrage si le charset n’est pas terrestre ? Comment ne pas succomber à une attaque « pass the sharrr » (le sharrr est un condensat utilisé sur Deneb III, déprécié et buggy à l’extrême). En quelques secondes, notre mère la terre serait inondée de publicités « 3Rba1e V1agra, pour les guerriers Gruzorgs qui n’oublient pas qu’ils sont aussi des hommes », ou se lamenterait sous les coups des ransomwares Vogons menaçant les impécunieux de leur infliger l’audition d’une « Ode à ma rognure d’ongle », poème épique en 5 tomes du célèbre et sinistre Prosternic Vogon Jeltz.
Le malware de l’espace, c’est surtout le thème principale traité avec maestria par Liu Cixin, dans sa trilogie « Le problème à trois corps », « La forêt sombre » et « La mort de la mort », une épopée scientifico-épique Chinoise dans laquelle des extraterrestres utilisent précisément un radiotélescope pour injecter un virus quantique destiné à rayer l’espèce humaine de la carte de notre galaxie.