Lorsque les gourous de Neohapsys ont envisagé d’utiliser la plateforme Cloud EC2 d’Amazon pour modéliser une attaque pirate, la communauté savante a admiré cet exercice intellectuel. Sans plus. Mais en matière de hack, la frontière entre la théorie et la pratique est parfois ténue. Pour preuve, l’équipe sécurité de CA a détecté une véritable vague d’infection Zeus dont le C&C reposait sur des serveurs Cloud d’Amazon. Voilà qui fait immanquablement penser à la réplique de Raoul Volfoni : « On a la puissance de feu d’un croiseur et des flingues de concours ». Là , à moins d’un hasard, il y a peu de chances qu’un domestique stylé arrive à point nommé, tel CA, pour désarmer l’adversaire.